le 13éme véhicule de la troop B du 24 cavalry reconnaissance squadron : une jeep armée d'une mitrailleuse .50 . On note un jerrycan allemand à l'arrière et un modèle us sur le flanc droit .
Américain et Revinois posent devant un Half Track. ( photo A.M.Revin)
Quartier de la Bouverie, une jeep américaine assaillie par la population. (photo D.R.)
Depuis la fin août 1944, les habitants de REVIN assistent à la retraite des troupes allemandes . Descendant la cote des Mazures , les convois traversent la ville avant de disparaître en direction de FUMAY .Un matin, la petite garnison stationnée à Revin pris la poudre d'escampette à son tour . Le samedi 2 septembre , raconte René Dieudonné alors âgé de 38 ans, j'ai vu arriver un petit détachement du genie allemand qui est passé au ralenti devant le magasin . ( Mr Dieudonné est le gérant d'un Familistère ). J'étais inquiet...j'ai pensé que le retour des allemands, qui avaient quittés la ville quelques jours plus tôt pouvait annoncer quelques choses de grave . Et puis la rumeur se rependit: les boches sont en train de miner le pont de Fumay ..Avec quelques-uns dont Léopold Boquet, nous sommes allés voir . Chaque pile du pont était chargée de bâtons de dynamite ,reliés par un fil à la baraque de cantonnier située sur la rive gauche . Les allemands s'étaient repliés dans cette baraque . Et puis nous avons appris que les américains étaient à la Bouverie. Léopold Boquet a dit " il faut empêcher les allemands de faire sauter le pont " Sans réfléchir , je me suis précipité un couteau à la main. J'ai entendu des coups de feu ,une balle à ricoché pas loin de moi : les boches me traient dessus! J'ai coupé le fil. Au même moment, les allemands ont procédé à la mise à feu. mais seul la charge de la première pile a sauté, ébranlant le pont mais ne le faisant pas crouler. on a vu alors les sapeurs allemands s'enfuir en direction de FUMAY.
Ce jour là , les américains ne firent qu'une brève apparition à la Bouverie, quartier industriel de Revin. Accompagnés par les maquisards du groupe de Gaston Meunier, un "char" précédé d'une Jeep arrivèrent à la Bouverie, mais ne pouvant emprunté le pont ( de la Bouverie) détruit , il repartirent vers Rocroi en soirée . ( Source L'Ardennais- N° spécial de 1984) apparemment la ville n'a été entièrement libérée que le dimanche 3 septembre 1944
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire